Quand Manon, infirmière de 27 ans, a décidé de tout quitter pour partir vivre sur l'Île de la Réunion, elle ne se doutait pas que sa vie allait prendre une telle tournure. Elle y a rencontré son conjoint, Fabien, mais également une jeune chienne abandonnée qui allait devenir sa compagne de voyage. Découvrez le récit de cette incroyable histoire remplie d'amour et d'aventures. Manon vous livre ici de nombreux conseils pour visiter l'Asie avec votre chien et vous montre à travers son témoignage que tout est possible avec une bonne organisation.
Une rencontre inattendue
Lorsqu'elle s'est installée sur l'île de la Réunion, Manon s'est rapidement rendue compte que la condition animale y était très difficile, avec beaucoup de chiens errants. Parmi eux, une toute petite chienne Royal Bourbon, âgée d'à peine un mois, errait sur un parking. Constatant son état déplorable, Manon et Fabien décidèrent rapidement de la récupérer, de la soigner et de la faire adopter. Il n'était alors pas envisageable d'adopter un chien pour le jeune couple qui avait le projet de voyager. Mais un lien très fort s'est noué entre ce petit bout de chien et ses humains, et il était devenu impossible pour ces derniers de laisser leur petite protégée partir. Une décision évidente s'est donc imposée naturellement : garder ce petit être d'amour et tout mettre en oeuvre pour l'intégrer au projet de voyage. La petite chienne avait officiellement une famille qui décida de la nommer Pitaya !
Faire le tour du monde avec son chien
Depuis petite, Manon rêve de faire le tour du monde, et ce projet était sur le point de se réaliser quand Pitaya est arrivée dans sa vie. Mais était-ce vraiment envisageable d'entreprendre un tel voyage avec un chien ? Tout d'abord, Manon et Fabien ont envisagé de confier la petite chienne pendant leur absence. Mais l'idée de partir longtemps sans elle leur était insupportable. Ils ont donc passé énormément de temps à chercher des informations et des témoignages, et ont fini par trouver deux personnes qui avaient concrétiser ce projet. La décision était donc prise, Pitaya les accompagnerait dans cette incroyable aventure ! En prenant cette décision, Manon souhaitait se faire sa propre idée d'un voyage autour du monde avec son chien, ne pas écouter ce qui est raconté mais le vivre.
Ce tour du monde a donc débuté en juillet 2023 où les 3 voyageurs ont décollé de l'Île de la Réunion pour se rendre dans une première destination européenne : l'Italie. Ils ont exploré pendant plus d'un mois ce pays réputé dog-friendly pour habituer doucement Pitaya à une vie de nomade. Le but était de voir sur quelques semaines comment la chienne vivait le voyage, et lui faire découvrir plein de modes de transport différents.
Puis Manon et Fabien ont emmené Pitaya découvrir la France avant de s'envoler pour l'Asie. Ils ont exploré la Thaïlande, le Laos, le Cambodge et la Corée du Sud. Et même si chaque pays était une nouvelle aventure car le couple n'avait pas toutes les informations, ou pas les bonnes, ne pas partir n'a jamais réellement été envisagé.
Concernant l'avion, ça s'est toujours très bien passé. Pitaya voyage en soute car son poids dépasse la limite autorisée par les compagnies aériennes pour aller en cabine. Pitaya reste à jeun 12h avant le voyage, avec un accès à l'eau illimité, puis ses humains lui enlèvent l'eau pendant le vol pour ne pas qu'elle se renverse et que Pitaya se retrouve mouillée pendant tout le trajet. Le moment du départ est le plus stressant mais Manon et Fabien restent avec leur petite chienne jusqu'à la dernière minute. Pitaya est super contente quand elle retrouve ses humains, et remonte dans sa cage avec sa couette directement après le vol.
Se déplacer avec son chien en Asie
Avec Pitaya, Manon et Fabien ont voyagé à pied, en bus, en train, en bateau, à vélo, en taxi, en tuk-tuk, à moto, ou encore en mini-van. Ils ont même réussi à prendre un bus couchette. L'objectif était de prendre le moins possible l'avion. C'est pour cette raison qu'ils ont privilégié autant que possible les transports en commun.
Pitaya a rapidement été habituée à prendre différents transports, ce qui fait qu'aujourd'hui elle vit très bien ces expériences malgré des trajets parfois très longs. Et bien que la petite chienne ait appris à être patiente, ses humains cherchent toujours à limiter au maximum les temps dans les transports.
Il faut savoir qu'en fonction des pays, ce ne sont pas les mêmes transports qui autorisent les chiens. Par exemple, en Thaïlande, seul le train est autorisé aux chiens, contrairement au Laos ou au Cambodge où l'on ne peut prendre que le bus ou le mini van. Pour la petite anecdote, Pitaya a aboyé une seule fois sur le contrôleur du train, et a dû porter une muselière le reste du trajet.
Où dormir avec son chien en Asie ?
Il n'est pas toujours facile de trouver un logement autorisé aux chiens en Asie. Malgré cette difficulté, Manon et Fabien ont toujours trouvé une solution pour dormir. Il leur est arrivé d'envoyer un message à des établissements refusant les chiens et ils ont été acceptés. Mais cela dépend vraiment des pays. En Thaïlande et en Corée du Sud, c'est plus compliqué de trouver un logement "chiens acceptés" car il y a souvent une limitation de poids ainsi que des suppléments tarifaires. Les filtres sur les applications aident, mais il faut toujours vérifier auprès du loueur, car parfois il est indiqué "accepte les animaux domestiques" alors que c'est faux !
Une fois, Manon a réservé un hébergement à la dernière minute et s'est rendue compte trop tard qu'il y avait un poids maximum de 8 kg à ne pas dépasser. Pitaya en fait 12 mais par chance, elle n'est pas très haute. Manon et Fabien n'ont donc rien dit et c'est passé ! Maintenant, dès qu'une limite de poids est indiquée, le couple réserve quand même.
Comment les chiens sont-ils perçus en Asie ?
Pitaya intrigue beaucoup car elle ressemble aux chiens errants d'Asie. Dans certains pays, le chien n'est pas bien vu, alors un chien qui voyage est d'autant plus surprenant ! Mais la présence de Pitaya a ouvert énormément de portes au couple, ainsi que des discussions avec les locaux. Les gens leur montrent des photos de leurs animaux.
Il faut avoir en tête que dans certains pays, les populations ne sont pas habituées aux chiens domestiques, donc beaucoup de locaux appellent Pitaya, la sifflent ou même lui donnent de la nourriture. En Thaïlande par exemple, voir un chien en laisse suscite des rires, et encore plus quand Manon montre le passeport de Pitaya !
Il faut également savoir que les chiens ne sont pas toujours bien traités en Asie, et beaucoup d'entre eux prennent des coups. Plusieurs personnes ont tenté de lever la main sur Pitaya car elle était sur leur passage. C'est arrivé 3 fois en 5 mois de voyage. Cependant, Pitaya ne connaît pas ce geste donc elle n'a pas réagi.
Comment gérer la nourriture de son chien en Asie ?
Malgré leurs appréhensions, Manon et Fabien n'ont jamais eu de problèmes pour trouver des croquettes en voyage. Ils ont d'abord hésité à passer Pitaya au Barf mais ils préféraient le faire dans un environnement sécurisé. Manon avait par ailleurs fait une liste des aliments autorisés et non toxiques au cas où Pitaya soit obligée de manger comme ses humains. Mais en réalité, il n'y a aucune difficulté à trouver des croquettes en Asie, ni même de la pâtée pour chiens ou de la viande crue. Il y a même plein de marques de croquettes différentes. Par sécurité, Manon a choisi une marque que l'on trouve partout (pédigrée) pour éviter de devoir changer à chaque fois. Elle achetait un paquet de croquettes tous les 10 à 12 jours qu'elle transférait ensuite dans des sacs de congélation.
Comment gérer les soucis de santé de son chien en Asie ?
On trouve des vétérinaires dans les grandes villes d'Asie, mais par chance, Pitaya n'a jamais eu besoin d'y aller. Manon et Fabien avaient préparé une trousse d'urgence avec leur vétérinaire en France. De plus, ils ont fait très attention à ce que Pitaya ne se mette pas en danger. Ils ont par exemple interdit à leur chienne de boire dans les flaques ou dans la mer. Pour la nourriture, c'était plus compliqué car Pitaya est très gourmande et beaucoup de personnes lui donnaient à manger. Une fois, sur une île en Thaïlande, loin de tout vétérinaire, Pitaya a été très malade après avoir mangé quelque chose qu'elle n'aurait pas dû. Elle a eu la diarrhée et a passé sa nuit à vomir. Heureusement, la pharmacie d'urgence l'a bien aidée.
La gestion des chiens errants et autres animaux en Asie
En Asie, les animaux sont en liberté. Les 3 voyageurs ont croisé des poules, des buffles, des zébus, des cochons, des crapauds, des éléphants, des lapins, des chèvres, des vaches, des rats, ou encore des serpents. Malgré cela, le croisement avec d'autres animaux n'était pas un sujet que le couple appréhendait particulièrement avant de partir. La jeune chienne, qui n'est quasiment jamais attachée, a une bonne maîtrise d'elle-même et de son instinct de prédation. Un simple rappel suffit généralement à la détourner d'un animal.
La seule crainte de Manon était les singes mais ils n'en ont quasiment pas croisé. Tout comme les insectes ou les serpents. Mais le couple a toujours veillé à ce que Pitaya reste sur les sentiers pour éviter les mauvaises rencontres.
En Asie, on trouve aussi beaucoup de chats errants. Ils ont un territoire qu'ils protègent des chiens, ce qui peut les rendre agressifs. Pitaya s'est faite attaquer mais heureusement, personne n'a été blessé. Après cet incident, la jeune chienne s'est mise à éviter les chats en faisant de grands écarts lorsqu'elle en voyait.
En ce qui concerne les chiens errants, certains se sont montrés assez agressifs comme en Thaïlande, tandis que d'autres étaient plutôt pacifiques comme au Laos. Le couple a constaté que ces chiens ne savaient pas se présenter. Ils arrivaient donc en courant et en aboyant sans forcément se montrer agressifs, et avaient souvent peur. Par sécurité, Manon et Fabien ont préféré interdire les rencontres avec Pitaya lorsque les chiens en face étaient en meute. Les choses étaient plus faciles lorsque les 3 voyageurs passaient plusieurs jours au même endroit. Dans ces cas là, les chiens errants s'habituaient peu à peu à Pitaya, ce qui pouvait donner de belles interactions.
En Corée du Sud, ce fut encore différent. Dans ce pays, les petits chiens sont considérés comme des accessoires de mode, tandis que les gros toutous sont attachés devant les maisons et vivent parfois dans des conditions déplorables. Les gens rencontrés avaient donc peur des gros chiens. Pitaya a eu peu d'interactions dans ce pays car il n'y a quasiment pas de parcs canins.
Comment aider son chien a bien vivre sa vie de nomade ?
Ce nouveau mode de vie a été difficile à gérer pour Pitaya. Avant son voyage, la jeune chienne n'avait connu qu'une maison, et du jour au lendemain, elle s'est retrouvée sans domicile fixe. Elle a découvert la famille de ses humains, et elle est passée de maison en maison sans jamais se poser. Manon et Fabien sont rapidement devenus ses seuls repères.
Lorsqu'ils sont arrivés en Asie, les premiers jours ont été compliqués. Pitaya était perdue. Manon a même envisagé de rentrer mais finalement, la petite chienne s'est doucement habituée. Les 3 voyageurs ont ralenti leur rythme en restant plus longtemps dans un endroit. Un forme de routine s'est ainsi installée dans leur voyage, ce qui a contribué à rassurer Pitaya. Par exemple, lorsqu'ils arrivaient quelque part, Manon et Fabien défaisaient immédiatement leurs affaires et montraient à leur chienne où elle pouvait se poser.
Le passage des frontières avec un chien : les formalités
Le passage des frontières demande beaucoup de préparation à l'avance, et Manon appréhendait beaucoup ce point. Le site Anivet Voyage a beaucoup aidé le couple car il répertorie toutes les règles à connaître, les papiers nécessaires et les documents à remplir. Mais au final, ce sont toujours les mêmes documents qui sont demandés : vaccins annuels, puce, vaccination contre la rage et titrage antirabique.
En fonction des pays visités, il faut soit se rendre chez le vétérinaire pour obtenir un certificat de bonne santé, soit aller au département d'import/export à l'arrivée dans le pays pour récupérer les documents nécessaires.
Tous ces documents sont systématiquement demandés lors d'un voyage en avion. Mais pour un passage de frontière à pied, Manon et Fabien n'ont jamais eu à présenter un seul papier.
L'influence du chien sur le déroulement du voyage
Lorsqu'on choisit de voyager avec son chien, il faut être prêt à le faire passer avant tout. C'est ce qu'ont fait Manon et Fabien lorsqu'ils ont organisé leur long voyage en Asie avec Pitaya. Avant de partir, ils ont d'abord fait une liste des pays sans quarantaine et autorisés aux chiens. Ils ont donc exclu certains pays comme l'Inde, l'Indonésie ou encore la Malaisie. Ils ont également exclu le Vietnam car les chiens y sont très mal perçus et cela aurait été vraiment inconfortable pour Pitaya.
Ensuite, le couple a planifié son itinéraire de voyage en fonction des logements, des lieux accessibles aux chiens et des moyens de transport pour y accéder. Lorsque les deux voyageurs voulaient vraiment faire une activité interdite aux chiens, ils laissaient Pitaya seule quelques heures dans le logement mais ce n'est pas arrivé souvent.
Voyager en Asie avec son chien : les choses indispensables à savoir
Pour commencer, l'Asie n'est pas une destination "chill". Il faut aimer les voyages en sac à dos avec des galères, et oublier le luxe. Vous devez donc vous attendre à ce qu'il y ait des hauts et des bas, des moments de doutes avec l'envie d'abandonner. Mais accrochez-vous car cela en vaut vraiment la peine !
Par ailleurs, il ne faut jamais se reposer sur ses acquis car avec un chien tout peut arriver. Avoir une bonne connaissance des codes canins permet d'éviter certaines situations compliquées. Et n'oubliez pas la trousse à pharmacie qui est absolument indispensable.
Avant d'envisager un tel voyage, assurez-vous que votre chien a de bonnes capacités d'adaptation. Il doit avant tout être bien dans ses pattes et équilibré, sinon il risque de mal vivre ce voyage, et vous aussi.
Enfin, choisissez soigneusement les pays que vous souhaitez visiter. Par exemple, en Corée du Sud, on peut facilement voyager avec un chien qui rentre dans un sac de transport. Pour les chiens plus gros, c'est beaucoup plus compliqué. Quoi qu'il en soit, voyager avec un chien n'est pas commun en Asie et cela surprend beaucoup. Il faut s'y préparer.
Le conseil de Manon pour ceux qui souhaitent vivre la même aventure avec leur chien : "n'écoutez pas ceux qui essayent de vous dissuader d'emmener votre chien en voyage. Beaucoup de gens ont des aprioris, notamment sur le fait d'emmener un chien en Asie. Mais il faut se faire sa propre expérience, et dans notre cas, on a adoré ce voyage avec notre chienne !"
Les inconvénients d'emmener son chien en voyage
Voyager avec son chien est une merveilleuse expérience mais il existe, malgré tout, quelques inconvénients qu'il est important de souligner. Le voyage créé un lien très fort entre le chien et ses humains. Manon et Fabien sont devenus le seul repère de Pitaya et cela a créé un hyper attachement, autant pour elle que pour eux. Depuis son retour, la jeune chienne doit donc réapprendre la solitude.
Le manque de socialisation est un autre élément à prendre en compte. En voyage, Pitaya a rencontré de nombreux chiens mais il n'y a pas eu de réelle interaction. Elle a donc développé de la frustration qu'elle a du mal à gérer aujourd'hui, surtout en laisse.
Au retour en France, Manon et Fabien ont dû reprendre tous les ordres simples, comme ne pas descendre du trottoir ou encore ne plus quémander, notamment au restaurant.
Anecdotes de voyage
Pitaya est une chienne très gourmande.
En Thaïlande, elle a échappé trois secondes à la vigilance de ses humains pour aller manger une offrande devant une statue hindoue.
Au Cambodge, un monsieur a donné à la chienne quasiment tout son sandwich. Manon et Fabien lui ont demandé d'arrêter mais le monsieur n'écoutait pas. Alors ils ont commencé à partir et le monsieur a lancé son sandwich sur Pitaya pour qu'elle l'attrape !
En Corée du Sud, les 3 voyageurs sont toujours repartis des petshops avec des paquets de friandises gratuits.
Au Laos, Pitaya a découvert qu'elle pouvait fouiller dans les poubelles en prenant exemple sur le chien des propriétaires du logement. Depuis, Manon et Fabien sont obligés de surélever la poubelle quand ils laissent leur chienne seule.
Et la suite ? Les 3 voyageurs prévoient de repartir en 2025 pour l'Amérique !
commentaire
Bonjour, c'est intéressant…
Bonjour, c'est intéressant en effet, et je serais curieuse d'avoir l'explication de cette similitude entre ces 2 races. Vous devriez poser directement la question à l'éleveur qui vous a vendu votre chien, il a peut-être une réponse à vous donner. Moi je n'en ai pas malheureusement. Bonnes recherches et belle journée à vous, Mélanie & Maïdo
Tour de l'Asie
Bonjour,
Je prépare un tour de l'Asie en sac à dos avec mon chien. J'ai forcément plein de questions, et je suis bien contente d'être tombée sur votre article. En effet, beaucoup de personnes de mon entourage me déconseille de partir avec mon poilu : "trop de contraintes". C'est juste une question d'organisation et de priorisation. Mon chien a 6 ans maintenant, et je pars entre 1 an et 18 mois (c'est ce qui est prévu lol après on verra ce qui se passera). Votre article a répondu a pas de questions tant pratiques que vétérinaires. Avez-vous fait une demande "d'importation d'animal" dans chaque pays que vous avez visité ? Merci beaucoup, Belle journée !
Bonjour, cela va dépendre du…
Bonjour, cela va dépendre du pays où vous allez et surtout comment vous y aller.
Si vous prenez l'avion, il faut bien se renseigner sur les démarches d'entrée, le site Anivet est super pour ça ! Par exemple, si vous atterrissez en Thaïlande c'est une demande d'importation et pour quitter le pays en avion il faut faire une demarche d'exportation.
Si vous traversez une frontière à pied, il faut juste avoir les documents du chien mais en Asie du sud est, ils regardent même pas le chien.
J'espère avoir été claire, si vous avez d'autres questions n'hésitez pas 😊
J'ai un petit berger des Pyrénées Françaises à poil long. Ma femme de ménage tibétaine m'a demandé comment j'avais fait pour l'importer du Tibet. Mais non lui ais-je dit je l'ai acheté dans un élevage dans une vallées des Pyrénées. Elle m'a rétorqué : ce n'est pas possible et m'a montré sur son portable des photos de terriers tibétains. La ressemblance est frappante. Il n'y a pas de doute, ce sont les mêmes chiens , de la même race. Comment se fait il que ce chien soit parvenu dans des temps anciens des hautes vallées himalayennes jusqu'aux montagnes pyrénéennes ? Faites la comparaison vous même et surtout donnez moi une explication. Même animal pour un même travail dans un milieu identique...